Jonction N20/N147 (RN 520) : le maire dénonce l’abandon du projet et le mépris affiché vis-à-vis des Limougeauds

Non seulement ce tracé aggraverait le transit de véhicules légers et de poids lourds dans l’agglomération, mais aussi il nuirait à la qualité de desserte des zones économiques et résidentielles riveraines. Plus encore, il est établi en zone submersible car il borde la rivière Aurence.

La Ville de Limoges a donc alors transmis une proposition alternative, prenant appui sur les infrastructures existantes, évacuant le risque d’inondation et palliant les désagréments générés par les dessertes envisagées.

Inquiet du silence persistant des représentants de l’État vis-à-vis de la restructuration de cet axe routier bien connu pour sa dangerosité et sa congestion fréquente, le maire de Limoges a appris fortuitement que le budget prévu pour ce chantier a été réattribué sur un autre tronçon avec l’assentiment duplice de la Région Nouvelle-Aquitaine, du Département de la Haute-Vienne et de la Communauté urbaine de Limoges, avant 2020.

Le maire de Limoges dénonce les mauvaises manières faites au détriment des Limougeauds qui subissent la variation permanente des engagements pris et l’inconstance des décideurs. Favorable depuis son origine au projet d’autoroute A147, le maire de Limoges vient de demander au Ministre des transports de revoir ce projet de tronçon dans le cadre du projet A147, tout comme il a réitéré l’urgence de mettre Limoges à 2h30 de Paris en train dans le cadre de la régénération de la ligne POLT.