"Sur le vif", Culture
Lire à Limoges réinventé – Remise du prix Régine Deforges
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Cette année, Lire à Limoges a su se réinventer pour répondre aux attentes de son public – 20 000 visiteurs étaient venus rencontrer les auteurs sous le chapiteau installé au Champ-de-Juillet en 2019 – Annulé en 2020 en raison du confinement.
« Une édition particulière donc », précise Philippe Pauliat-Defaye, adjoint au maire à la culture. « Un salon organisé avec la volonté de faire et surtout le désir de proposer de vraies rencontres. Les auteurs nous ont fait l’honneur de venir à Limoges et d’être là, dans une librairie tout simplement ».
Et le succès est au rendez-vous. Preuve en est : le plaisir partagé suscité par chacun des temps forts de cette fête du livre et la joie des auteurs et des lecteurs de se retrouver : dédicaces dans les librairies du centre-ville, captations réalisées à la Bfm* qui ont permis aux auteurs de se livrer et de mettre des mots sur leur passion, des expositions au sein du réseau Bfm, des prix :
- LE PRIX DES LECTEURS BD : Les belles personnes de Chloé Cruchaudet (Soleil)
- LE PRIX JEAN-CLAUDE IZZO : Un garçon c’est presque rien de Lisa BALAVOINE (Rageot)
- LE PRIX COUP DE CŒUR JEUNESSE : Le diamant du dieu crocodile d’Évelyne Brisou-Pellen (ScriNéo)
- LE PRIX VAL DE L’AURENCE : L’annonce du lauréat est prévue fin mai
Jeudi 6 mai, en fin d’après-midi, les membres du jury du prix Régine Deforges**, le maire de Limoges, Philippe Pauliat Defaye, adjoint à la culture et tous les professionnels de la Ville qui ont organisé l’événement ont remis son prix à David Fortems*** pour son Roman Louis veut partir aux éditions Robert-Laffont.
Un livre dur et noir qui a séduit par le choix du sujet d’abord, parce que le récit se déroule dans les Ardennes, un lieu peu présenté dans la littérature et pour le style : une écriture formidable sans aucun pathos, ni misérabilisme »
Les membres du Jury
Camille Deforges, fille de la romancière qui a donné son nom au Prix Régine Deforge, fait partie des membres du jury. « Lorsque je lis un livre, j’éprouve des sensations en ouvrant la première page », explique-t-elle « C’est le plaisir de rentrer dans une histoire, de savoir que l’on va partager une aventure ». Lorsqu’il s’agit d’un livre qui est en lice pour le prix, elle se demande « si le récit aurait plus à [sa] mère, le thème, le récit. J’ai lu Louis veut partir en trois jours, et nous avons beaucoup discuté avec les membres du jury avant de désigner le lauréat ».
Plus d'infos sur :
Le site de Lire à Limoges : https://lire.limoges.fr
Instagram : https://www.instagram.com/ville_de_limoges
* Le programme de diffusion des captations qui seront mises en ligne au fil des jours est consultable sur le site dédié à Lire à Limoges et sur La chaîne Youtube de la Bfm, playlist "Lire à Limoges 2021".
** Le jury, composé des trois enfants de l’auteure (co-présidents), Camille Deforges-Pauvert, Léa Wiazemsky, Franck Spengler, ainsi que de Marina Carrère d’Encausse, Julien Cendres, Noëlle Châtelet, David Foenkinos, Serge Joncour, Gilles Marchand, Daniel Picouly et Éric Portais, s’est réuni en distanciel ce jour pour débattre et sélectionner le grand gagnant 2021.
Le Lauréat remporte un prix de 3 000 euros et une campagne de communication financée par la ville.
Lors des 5 premières éditions, le jury avait choisi de décerner le Prix à :
- 2016 Astrid Manfredi (La Petite Barbare - Éditions Belfond),
- 2017 Élisa Shua Dusapin (Hiver à Sokcho - Éditions Zoé),
- 2018 Mahir Guven (Grand frère - Philippe Rey),
- 2019 Joseph Ponthus (À la ligne - La Table ronde),
- 2020 Salomé Berlemont-Gilles (Le premier qui tombera - Grasset)
Retrouvez la présentation du prix Régine Deforges sur le site du salon.
***David Fortems, 24 ans, vit et travaille à Paris. Il a grandi dans un quartier populaire en banlieue parisienne. Louis doit partir est son premier roman. « Je suis habitué à faire 12 choses à la fois », explique-t-il. « Mais lorsque j’écris, que je me mets au travail, je me fixe un objectif à atteindre chaque jour : écrire 1000 mots par exemple. Dans mon esprit, le livre se construit en amont et j’imagine le déroulement de l’histoire ». Et lorsqu’il prend la plume, c’est une libération. « Une jubilation même puisque je déverse ce trop plein d’idées et de réflexion telle une libération d’une histoire à livrer ».