"Sur le vif"

Partir en livre, version live

Organisée à l’initiative du Centre national du Livre, la manifestation Partir en livre se décline à Limoges à travers une programmation des plus alléchantes. Sur le pont, les centres sociaux dans différents quartiers de Limoges avec des moments de découvertes à partager.

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Tout a débuté le 22 juin au Vigenal avec le centre social Vital et l’illustratrice Raïssa Tireau, qui, de la pointe de son crayon, a animé un atelier et guidé les jeunes venus participer. « Il faut toujours signer ses dessins, précise l’illustratrice aux enfants qui viennent lui présenter ce dont ils sont capables !

J’aime faire des portraits, mais ce n’est pas venu tout seul ça s’apprend, poursuit-elle. J’ai toujours aimé dessiner. Et même si je n’en ai pas fait mon métier tout de suite, j’ai vite réalisé que je voulais devenir illustratrice et vivre du dessin ». Aujourd’hui, Raïssa partage sa passion lors d’ateliers, pour des projets avec des auteurs jeunesse qui lui font confiance et apprécient son talent.

De retour le 2 juillet au Val de l’Aurence avec le Chapeau magique, elle a pris le temps de coucher sur le papier les visages des visiteurs et est restée imperturbable face à l’impatience des enfants qui ont défilé sur sa planche à dessin.

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Du côté de l’école du crayon de bois qui participe à l’événement, Marie Portejoie et Jérôme Fournol aiment aussi partager leur passion. « Dessiner avec des enfants est stimulant, précise le dessinateur. Ils n’ont pas peur de laisser aller leur imaginaire. Ils se font plaisir quand ils dessinent et inventent des situations étonnantes, presque sans limite ».

 

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La BD se raconte

Aloïs Vanderf était au Val de l’Aurence le 1er juillet pour expliquer aux enfants son concept de BD à deux : une histoire que l’on écrit chacun pour soi et que l’on se lit ensuite tel un dialogue parfois loufoque et toujours rigolo. « C’est une histoire où le lecteur se met dans la peau des personnages, explique-t-il. C’est une approche particulière, mais qui donne un très bon point d’entrée pour accéder à la lecture et à l’écoute de l’autre ».

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Vital

Mélanie Arnaud est animatrice au centre social Vital depuis 10 ans. Aujourd’hui responsable du pôle famille, elle s’implique auprès des enfants qui ont besoin d’un soutien pour faire leurs devoirs, pour mieux réussir à l’école, mais aussi auprès des parents qui savent qu’ils peuvent la solliciter.

 

« Dans le champ de l’éducation populaire, le centre social est un lieu de rencontre où l’on crée du lien, explique-t-elle. Nous proposons, à travers des ateliers et des animations, une ouverture. Il s’agit simplement de donner la possibilité aux habitants du quartier de découvrir autre chose que ce dont ils ont l’habitude. Nous participons ainsi à leur épanouissement, au vivre ensemble à travers des expériences et des repères communs ; tout cela dans une dimension intergénérationnelle et interculturelle ».

Doté d’une mixité socio-économique et culturelle avec des habitations diversifiées, le quartier compte beaucoup de familles monoparentales ou isolées. « Tout l’enjeu pour un centre social est de répondre présent et d’être là pour faire vivre le quartier, avec sa Bfm, son club de foot, les associations présentes. Tout le monde a un rôle à jouer », précise Mélanie Arnaud.

Pour Benjamin Rueher, qui est en charge de la coordination jeunesse et culture pour Vital, la posture a son importance et la cravate n’est pas là que pour produire un effet. « Notre place sur l’espace public est importante, justement parce qu’elle a du sens, explique-t-il.

Notre rôle est de proposer des actions sur le quartier, mais aussi d’inciter à son ouverture ; à aller vers et à faire venir. Nous accompagnons des actions ponctuelles bien précises comme pour relancer la fête de la musique par exemple, ou pour montrer une autre facette du livre, mais nous sommes aussi là pour les jeunes. Un projet devrait être lancé à la rentrée pour les ados à partir de 14 ans en complément de l’Accueil de loisirs du centre social ». Patience 

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Michel Octobre

Comédien, Michel Octobre était au Vigenal mercredi 29 juin pour lire aux enfants venus nombreux des fables façon Kamishibaï.

 

Dans la bibliothèque : l’histoire s’écoute envoutante, les images défilent dans la boite devant eux, passionnantes. « La lecture est un moyen de grandir et d’apprendre à se connaître, explique Michel Octobre. On apprend de soi en lisant un livre ou en écoutant des histoires. Notre imaginaire est sollicité. Il existe des livres qui sont fait pour être lus et qui prennent alors une autre dimension au son de la voix.

 

Pendant ce temps dehors l’heure était à l’amusement.

Au programme dans les jours qui viennent

Les bénévoles de l’association Lire et faire lire était aussi mobilisés pour partager leurs mots et faire apprécier leurs lectures aux amateurs.

https://www.facebook.com/lirefairelire87/

 

Le Chapeau magique

« Nous sommes une association de quartier, explique Joël Verdème, directeur adjoint au centre social Le Chapeau Magique du Val de l’Aurence.

Nous travaillons pour mettre des actions en place avec les habitants et ceux qui en ont envie, notamment pour aider à accomplir les démarches administratives et d’organisations qui sont souvent compliquées.

La manifestation Partir en livre est un exemple de ce que le centre social met en musique pour le plaisir des habitants, « avec notamment un grand événement prévu le 13 juillet autour de la Bande dessinée bruitée ».

À voir : reportage sur 7alimoges.tv : https://www.7alimoges.tv/Partir-en-livre-avec-Le-Chapeau-Magique_v7933.html

Le reportage de 7ALimoges

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