La lettre bleue N° 124

Chères limougeaudes, chers limougeauds,

Les températures battent de nouveaux records. Les esprits s’échauffent, période électorale ou non.

D’aucuns font feu de tout bois. On dénonce, on vitupère, on fustige, on s’indigne. Tout est matière à polémique.

L’après-pandémie sonne le glas du modus vivendi et la virulence individuelle prend le pas sur la recherche de consensus et sur l’intelligence du coeur.

Loin de moi l’idée, dans ce court billet, de rejeter toute forme de controverse mais quand elle conduit à la violence des mots, c’est l’humanité qui se confine.

Les élus locaux sont en première ligne. Au four et au moulin comme on dit. Sommés de prendre des décisions qui parfois déplaisent. Sonnés de subir ces anathèmes de comptoir. La situation actuelle est hautement complexe quand on cumule la pénurie des approvisionnements et des hausses de tarifs inédits, voire extravagants, de certaines matières premières et de l’énergie. Cela conduit actuellement de nombreuses villes à prendre des décisions courageuses pour maintenir l’essentiel des services au public. Quelle que soit la taille de la collectivité d’ailleurs.

Il n’y a pas de pouvoir magique. Laissons la corne d’abondance à la mythologie. Il y a en revanche des hommes et des femmes à la tête d’exécutifs qui ne ménagent pas leur peine pour trouver des solutions et s’adapter et qui n’attendent qu’une chose : R-E-S-P-E-C-T

Fidèlement