Bords de Vienne : si la rive droite m'était contée

En premier lieu, une feuille blanche et des réunions de concertations et de dialogue avec les habitants pour recueillir leur vision et comprendre leur rapport aux bords de Vienne.
En termes de travaux stricto sensu, tout a commencé en 2018 avec la démolition des bâtiments appartenant à l’AFPA qui ont permis de rétablir la continuité piétonne entre le site de la font Pinot et le pont Saint-Martial. Progressivement, au grès d’interventions ponctuelles, les bords de Vienne ont changé de visage et se sont progressivement révélés aux yeux des Limougeauds sous un nouveau jour.

1 kilomètre de berge réaménagé

Entre le Pont Saint-Etienne et la viaduc SNCF, 1 kilomètre de berge a
donc été réaménagé. Le quai Goujaud, qui a été élargi d’un mètre, est désormais bien plus accessible.
Plus question de perdre la rivière de vue désormais, la végétation a été élaguée et des balcons plongent sur la rivière ; quelques pontons invitent à suspendre sa route au bord de l’eau, de nouveaux bancs et quelques fontaines à eau parsèment le chemin. Même l’éclairage a été rénové, en prenant en compte les nécessaires économies d’énergie auxquelles la Ville est attachée : l’intensité minimale d’éclairage la nuit se rehausse selon l’avancé des piétons.
Un peu plus loin, avant d’arriver au Pont-Neuf, de nouveaux agrès en bois sont installés.
Très demandés, ces équipements sont accessibles sur 3 sites en libre accès le long de la rivière.
Quai de l’Anjoumard, la passerelle en bois a laissé sa place à un bras qui surplombe l’eau. L’accessibilité de tout le monde est ainsi facilitée. Tous les promeneurs, même ceux en poussette, peuvent désormais poursuivre leur route le long de la rivière. Sur ce secteur d’ailleurs, la Ville est intervenue avec parcimonie pour surtout structurer l’espace entre les berges et les bâtiments.

Une grande prairie

Quelques pas de plus et le site de la Font-Pinot se révèle sous un nouveau jour avec une grande prairie et un plateau événementiel. Les bâtiments avaient été démolis en 2000 sur ce site, mais rien n’avait été fait depuis. Aujourd’hui, les visiteurs peuvent profiter d’un théâtre de verdure, d’un espace en herbe, d’une aire de jeu inspirée par l’histoire du site. Des tables et des chaises longues en bois sont également disposées au bord de l’eau, à l’ombre des arbres. Et au fond, un nouvel escalier permet de rejoindre le centre-ville par la rue
des Sœurs-de-la-Rivière.
80 places de stationnement ont aussi été créées.

Plantes invasives obligent
La préservation de la nature en ville faisait partie des attentes de tous. Seulement aujourd’hui, pour endiguer la prolifération de la Renouée du Japon qui envahit les berges, des saules prennent racine. Cette solution toujours en cours d’expérimentation permettra de déterminer si leur développement va prendre le pas sur les plantes invasives qui y poussent librement.

Les chiffres 
8 000 000 € TTC d'investissement depuis 2016
200 arbres  et plus de 1 000 arbustes plantés 

Le site de la filature, en aval a amorcé sa mue en 2020, là où d’anciennes usines avaient été démolies dans les années 1980.
Quelques tables pour s’installer, une tyrolienne et des jeux en bois pour s’amuser, il n’en fallait pas plus pour séduire.
Côté rivière, la remise en eau du canal a permis de récréer la presqu’île disparue.
Une passerelle a été construite pour avoir un beau point de vue en écoutant le bruit de l’eau qui coule : un spot instagramable en somme !
Au bout du chemin, pour contourner le viaduc, une autre passerelle s’élève au dessus de l’eau et se poursuit sur le sentier qui mène au
pont Guingouin, toujours au bord de l’eau.

Dans les mois qui viennent, le chantier des bords de Vienne se poursuit sur la rive gauche avec le réaménagement complet du secteur Parbelle.

Pour les aménagements réalisés en bord de Vienne secteur Filature - Font Pinot, la Ville a obtenu des co-financements à hauteur de 223 354,20 € de l'Agence de l'eau Loire Bretagne au titre du Fonds Vert, de 101 270 € du Département et de 41 287,93 € de l’État au titre de la Dotation de Soutien à l'Investissement Local (DSIL)