Art

Sandra Choffel

Issue de la danse contemporaine, rien ne prédestinait Sandra Choffel à devenir une inconditionnelle des claquettes sauf peut-être un goût immodéré pour l’improvisation et la musicalité procuré par les pas.

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Les débuts

Avant de connaître leur heure de gloire aux États-Unis dans les années 50 grâce aux comédies musicales, les claquettes trouvent leur origine dans la danse folklorique irlandaise et écossaise. Elles sont également le fruit d’un mélange de musiques africaines et celtiques né dans le quartier de Five Points à New York qui accueillait des migrants européens et d’anciens esclaves noirs. Au début du XXe siècle, le Tap Dance trouve son apogée.

 

« Mes parents m’ont toujours encouragée et m’ont accompagnée dans cette voie artistique. Je me suis dirigée vers la danse contemporaine car cette branche laissait une part plus importante au processus créatif, la danse classique étant beaucoup plus cadrée », explique Sandra Choffel.
 

« J’ai travaillé dans 5 compagnies à Paris avant de passer un diplôme d’État et devenir professeur de danse. Aujourd’hui, je suis professeur de Pilates à Limoges ».

La révélation

Il y a une dizaine d’années, Sandra Choffel essaye, un peu par hasard, les claquettes sur les conseils d’une amie. « Les comédies musicales n’entraient pas dans mon environnement artistique et je n’étais pas attirée par ce style de danse », reconnaît-elle.

Sandra découvre alors les standards de jazz des années 1940, les spectacles de claquettes et un environnement musical et créatif qui la séduit. « J’ai découvert un monde insoupçonné, c’était nouveau et cela m’a passionné ».

Tellement passionnée qu’elle prend une année sabbatique et s’envole pour Barcelone et intègre durant un an une école de claquettes dont les cours sont dispensés par un maître en la matière Guilhem Allonso, formé lui même aux États-Unis.


« Cette école est ouverte à tout le monde. Les cours sont enseignés par des professeurs de très bonne qualité, pédagogues, humains et très inspirants. Durant huit heures tous les jours, nous abordions la danse, le théâtre, la scénographie, la mise en scène, les costumes, ... Je me suis nourrie de cette expérience et elle me guide encore aujourd’hui » poursuit-elle.

« Jouer des claquettes, c’est d’abord jouer de la musique. On apprend l’alphabet des claquettes en 10 lettres et 10 pas et plein de combinaisons en découlent» .

En 2018, Sandra Choffel créée l’association Shuffle vibrations pour faire découvrir les claquettes et le plaisir de l’improvisation.

Cie Shuffle Vibrations : 07 67 30 61 29 ou shuffle-vibrations@hotmail.com

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