Il s’agira principalement de haies arbustives avec une vingtaine d’arbres. Les végétaux ont été choisis afin de permettre la création de haies bocagères multi-étagées, mais également pour leur capacité d’adaptation aux conditions de sols assez hétérogènes sur le site (tout en restant à une distance sécuritaire des lignes électriques). On y retrouvera entre autres de l’aubépine, du néflier, du sureau, du noisetier, du poirier sauvage, du cornouiller, du fusain, de la bourdaine, de la viorne, du saule, du tremble, du frêne, du prunellier...
Ces nouvelles plantations viendront densifier le maillage écologique du secteur autour des parcelles cultivées en renforçant les services écosystémiques, notamment en matière d’accueil de la faune. Cette révégétalisation s’inscrit dans la programmation annuelle des boisements d’avenir.
Début octobre, les chênes rouges (Quercus rubra) implantés sur le site de la Déliade ont été abattus afin de garantir la sécurité des abords du site et de la ligne électrique. Ces deux dernières années, plusieurs arbres sont tombés, entraînant des coupures de courant et des risques pour les usagers de la route. Les chênes rencontraient plusieurs problèmes : un enracinement superficiel dû à une zone gorgée en eau (présence d’une source), des racines et structures fragilisées par un champignon lignivore (Ganoderme d’Europe), mais également des interventions répétées liées aux lignes électriques, qui ont affaibli plusieurs sujets. Face à ces risques, l’abattage des arbres était devenu inévitable.
