"Sur le vif", Vie citoyenne

Le recensement de la population a commencé

Jeudi 20 janvier, les 30 agents recenseurs mandatés par la Ville de Limoges pour l’Insee ont commencé à se rendre chez les habitants de la commune dont les adresses ont été tirées au sort.

Publié le

Comme l’explique Charlotte Breuilh qui a supervisé cette organisation, « nous mettons en application les consignes de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), puisque cette mission est déléguée aux collectivités.

Les données que nous récoltons sont ensuite transmises à l’Insee, qui se charge de les anonymiser et de les analyser.

C’est important pour une commune de faire régulièrement le point sur l’évolution de sa population, car certaines dotations et aides de l’État sont fixées selon ces chiffres. Cela permet aussi d’avoir des informations sur la démographie et les habitants qui vivent à Limoges ». Les sommes ainsi versées à la Ville participent au budget municipal et sont donc profitables à tous les habitants tant pour l’amélioration du cadre de vie que la qualité du service public.

Le plus complexe, poursuit Charlotte Breuilh, c’est d’obtenir l’adhésion des résidents qui sont enquêtés ; car pour que les données soient fiables, il faut qu’un maximum de personnes sollicitées réponde. Ce n’est pas long, quelques minutes suffisent à remplir le questionnaire en ligne ou en version papier ».

Coordonner

6 698 adresses ont été tirées au sort pour 2022.

« Pour que les statistiques reflètent la situation d’une commune telle que Limoges qui compte plus de 10 000 habitants, il convient de recenser chaque année 8 % des foyers de la commune afin d’obtenir sur 5 ans un taux de logements visités de l’ordre de 40 % ( 8 % x 5 ans = 40 % sur la période) », précise Virginie Frugier qui coordonne les tournées des agents recenseurs.

« Chaque agent est en possession de sa carte officielle, du questionnaire à remplir qui peut aussi être saisi en ligne et de son carnet de tournée où sont référencées toutes les adresses auxquelles il doit se rendre. Environ 250 logements par agent sont visités, mais ils ne savent pas qui y habite ».

A chaque coup de sonnette, la question reste la même : qui va ouvrir la porte : un étudiant, un couple avec deux ou trois enfants, une famille plus nombreuse ? Personne… dans ce cas il faudra revenir !

Début mars, tous les formulaires papier devront être renvoyés à l’Insee qui les ajoutera aux réponses saisies en ligne et procèdera à l’anonymisation des données puis à leur analyse.

Sur le terrain

Cyndy David-Fernandes et Christophe Faure ont commencé leur tournée de repérage en janvier. L’Objectif était tout d’abord de vérifier si les adresses tirées au sort étaient bien conformes, qu’il y avait bien un ou des logement(s) à ce numéro et que quelqu’un y habite. « Pour les adresses qui comptent plusieurs logements, nous avons tout d’abord distribué un courrier explicatif aux habitants pour les informer de notre passage, précisent-ils.

« Nous faisons souvent nos tournées le soir ou entre midi et deux, parce qu’il faut que les gens soient chez eux. Mais nous passons autant que possible à des horaires acceptables et nous arrêtons en début de soirée pour ne pas déranger. »

Chaque agent recenseur s’organise selon son emploi du temps puisque le recensement se fait en dehors de ses heures de travail.

Lorsque nous sollicitons les habitants, ils ont la possibilité de remplir le questionnaire en ligne, c’est souvent la solution la plus simple et la plus rapide. Sinon, nous leur expliquons comment remplir le questionnaire papier que nous reviendrons chercher quelques jours plus tard ».

« Notre plus grosse tâche est de relancer ceux qui n’ont pas répondu, ajoute Charlotte Breuilh. « Le recensement est obligatoire. Notre mission est aussi d’aller resolliciter tous ceux qui se sont engagés à répondre au questionnaire en ligne et qui ont oublié ».

En savoir plus

Ce contenu vous a-t-il été utile ?
Button envoyer