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Dorian Pélissier

Dorian Pélissier est pâtissier chocolatier, mais c’est dans la peau de Wonka, le héros du roman de Roald Dahl, qu’il se rêve créateur de gourmandises.

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« Comme la gastronomie en général, la pâtisserie est faite pour transmettre quelque chose : une émotion, un souvenir. Faire des gâteaux, c’est un retour en enfance.

Alors pour parvenir à dépasser le cap de la recette sur le papier et être créatif, je concilie les connaissances techniques que j’ai apprises avec les souvenirs que je veux réveiller. Mêlées aux produits du terroir, les associations se créent : la châtaigne, le réconfort du caramel, la tarte que faisait ma grand-mère : chocolat, amandes effilées, caramel et son crumble aux pommes, … sont des inspirations ».

Mais ne devient pas Willy Wonka qui veut !

Pour Dorian Pélissier, qui avoue être particulièrement fan du fi lm Charlie et la chocolaterie, ce sont ses expériences dans le Cantal et en Asie qui l’ont façonné.

« Partager son amour de la pâtisserie, ce n’est pas juste vendre des gâteaux. La pâtisserie fait appel à tous les sens : les yeux avant de goûter, l’odorat qui se dégage de la cuisine et le toucher lorsque l’on a les mains dans la farine.

Le concours Limouzi golden trophée dont les épreuves de sélection des finalistes se poursuivent, illustre cela ».

La finale se déroulera place de la Motte le 6 avril, mais d’ici là, les 12 candidats retenus vont rivaliser et être coachés par les membres de l’association Limouzi golden trophée.

Le 10 février, il ne restait que 6 participants dans chaque catégorie.

Et ils ne seront plus que 3 en mars pour la dernière ligne droite qui les conduira jusqu’à la finale.

Fruit de la passion

Lorsque l’on demande à Dorian Pélissier s’il a choisi ce métier en connaissance de cause, il lance tout simplement : « Je ne me verrai pas faire autre chose. Tous les jours je pense pâtisserie ou je fais des gâteaux.

Il faut être passionné pour faire ce métier. Et c’est en étant à l’écoute des gens, des clients, que l’on séduit. Être pâtissier s’inscrit forcément dans une logique commerciale, mais là encore avec l’envie de partager. C’est pour cela que je donne des cours individuels ou en groupe à mon atelier et que je peux aussi réaliser des gâteaux sur commande.

En matière d’inspiration, j’aime particulièrement Philippe Conticini et mon gâteau préféré reste le Paris-Brest ».

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